J’ai laissé ma tristesse choir,
Dans le fond d’un mouchoir.
Les palabres de mon chaos
Sous l’écume, brutes en écho
Dans le bleu, l’âme en vague,
Dans la craie, je zigzague.
Ma douce et cohérente folie,
D’étincelles et spirales jolies,
Respirer, donner, vibrer, vivre.
Dans cette tragédie, pauvre ivre,
Je baisse les yeux une seconde,
J'oublie les douleurs de ce monde.
A cette humanité assignée,
Douloureusement résignée,
Je les réouvre et je saigne.
Planète de Paul, viens que je te peigne.
13 janvier 2025

JE (C)REVE
Ils rient.
J'entends le cri,
Du drame
Qui se trame.
Ô mort
Triste sort
Du linceul,
L'écueil.
DÉFAILLANCE
EN BIENVEILLANCE
Aux âmes écorchées
0céans en ricochets
Brûlures à fleur de terre
S’évaporent dans l’éther
Rien n’épargne planète
Folle humanité perd la tête
Le ciel rougeoie de poudre
Il scintille de foudre
Affres de colère
Souffle d'Humanité la misère
Furie de puissants. Pouvoir, haine.
Les ahuris dégainent.
Ellipses et éclipses,
Panne de synapses.
COLLAPSE.
La planète a beau crever, pense-t-elle, les gens mangent de la viande sans se soucier de savoir que cette tranche rosâtre a palpité il y a peu encore.
Ce pâle jambon a frémi face à la cruauté de bourreaux quand ils ont précipité l’âme qui l’habitait, dans les affres d’une mort faites des noirs relents de la crasse d’une inhumanité peu soucieuse de la façon dont elle traite le vivant.
A l’échelle du monde, la vie entière est traitée comme une chaîne d’abattage et des humains comme ces miettes d'animaux dans les assiettes.
Chatgpt à la tonalité de miel,
Le ciel suinte de fiel
Mes émotions en putain de détonations
Merde ! Les tares de ce présent, parent l’avenir d’insoutenable
Bordel j’ai la rage au ventre, vieille conne en surmenage, je crève de tous ces mauvais rêves
Le cœur en sutures
Le plafond sature