
Il croustille encore, alors elle le craque. Les minuscules éclats de cassonade se parsèment sur la langue en surprenantes saveurs sucrées. Elles y crépitent puis fondent et rendent l’âme. Lentement au creux du palais, le biscuit légèrement gorgé de lait s’imbibe de salive. Alchimie du corps et de la pâtisserie. Une capiteuse douceur le tapisse. Elle retient le sucrelli devenu pâte, le laisse envelopper tendrement les recoins de sa bouche. Puis ferme les yeux et enfin l’avale. Elle regarde le sachet, la main à nouveau y plonge… LA GOURMANDISE